Retour

Les différents types de cloisons intérieurs et leurs installation

Il est important de rappeler qu’une cloison n’est pas un mur porteur. Leur différence réside dans leur rôle structurel. Le mur porteur contribue à supporter les charges du bâtiment (toiture, plancher...) tandis que la cloison peut être installée et/ou supprimée sans remettre en question l’intégrité du bâtiment.

 

Lorsque l’on parle de cloison, il s’agit d’une paroi verticale qui sert à délimiter des espaces, avec une épaisseur généralement comprise entre 5 et 15 cm. On distingue trois fonctions principales des cloisons : les cloisons distributives, les cloisons séparatives et les cloisons amovibles.

 

LES CLOISONS DISTRIBUTIVES

Les cloisons distributives définissent les axes de circulation dans l’habitation et délimitent les espaces. Elles ont une fonction d’agencement et peuvent répondre, dans certains cas, à des besoins d’isolation phonique et/ou thermique (parois des chambres, WC, salle de bain...)

 

LES CLOISONS SÉPARATIVES

Cette cloison est fixe et délimite plusieurs habitations ou les parties communes de l’espace habitable (par exemple, entre deux logements dans un immeuble). Plus épaisse que la cloison distributive, elle présente de meilleures performances mécaniques et phoniques (jusqu’à 53 dB).

 

LES CLOISONS AMOVIBLES

Essentiellement décorative, la cloison amovible permet de moduler l’espace. Elle est légère et ressemble davantage à du mobilier qu’à un élément de construction.

 

Une cloison distributive ou séparative peut se distinguer par sa technique de pose, on parle alors de cloisons sèches ou humides. Elle peut également être classée en fonction de sa composition, ce qui donne des cloisons pleines ou creuses.

 

LES CLOISONS HUMIDES ET LES CLOISONS SÈCHES

La technique de la cloison humide est la plus courante. Elle consiste à assembler des éléments tels que des briques, des carreaux ou des parpaings à l’aide d’un liant humide comme du mortier, du plâtre ou de la colle. Ces cloisons sont plus robustes et résistent mieux aux chocs que les cloisons sèches.

 

La cloison sèche, quant à elle, est montée à sec. Elle est constituée de parements ou de panneaux alvéolaires fixés par vissage sur une structure rigide (ossature bois ou en profilés métalliques). Rapides à mettre en œuvre, elles conviennent aux hauteurs sous plafond importantes et aux grandes surfaces.

 

LES CLOISONS PLEINES ET LES CLOISONS CREUSES

La cloison creuse est composée de plaques de parement montées sur ossature. Entre les deux plaques se trouve un vide permettant d’insérer un isolant thermique/phonique et de faire passer des câbles et/ou canalisations à l’intérieur.

 

En revanche, la cloison pleine, est constituée d’éléments pleins. Il n’est pas possible d’y ajouter un isolant à l’intérieur ni d’y faire circuler des gaines techniques. Pour ce faire, il faudrait réaliser des saignées ou ajouter une goulotte apparente.

 

Maintenant, abordons les quatre principaux types de cloisons couramment utilisés en construction :

 

LES CLOISONS EN PLAQUES DE PLÂTRE

Les cloisons en plaques de plâtre sont la technique la plus couramment utilisée en construction de nos jours ! LPL en a d’ailleurs fait un article dédié (Les différentes plaques de plâtre – lien). Peu importe le type de plaque utilisée, la technique de pose reste la même :

 

On installe une ossature rigide (métallique ou bois) composée de rails au sol et au plafond avec des montants verticaux.

On place un isolant entre les montants.

Ensuite, les plaques de plâtre sont vissées de part et d’autre de l’ossature (article sur la pose de cloison en plaques de plâtre est à venir).

 

LES CLOISONS ALVÉOLAIRES

Il s’agit d’une cloisons sèches constituées de deux plaques de plâtre reliées entre elles par une structure en nid d’abeille. Comme pour les cloisons en plaques de plâtre classiques, elles nécessitent la pose de rails au sol et au plafond, ainsi que de clavettes de guidage. Leur légèreté est idéale pour les sols de faible résistance (ex : greniers, combles...). En revanche, leur niveau d’isolation thermique et acoustique est limité.

 

LES CLOISONS EN CARREAU DE PLÂTRE

Ces carreaux de 66 x 55 cm (dimensions standards) s’emboîtent les uns dans les autres grâce à un système de tenons et mortaises. Ils peuvent avoir une épaisseur de 5 à 10 cm et être pleins, pleins hydrofuges ou creux alvéolés. Ce type de cloison peut supporter des charges importantes (meubles suspendus) et offre une bonne isolation thermo acoustique. Cependant, les carreaux sont relativement lourds et sont peut recommandés sur les sols à faible résistance.

 

LES CLOISONS EN BRIQUE

La cloison de brique est traditionnellement réalisée avec des briques pleines. Aujourd’hui, on préfère souvent utiliser des briques creuses. La cloison en brique est ainsi plus légère et offre une meilleure performance acoustique. Elle résiste aussi très bien à l’eau et à l’humidité. Les briques mesurent généralement 20 x 40 cm, avec une épaisseur de 50 mm.

 

Nous avons passé en revue les différents types de cloisons et vous êtes désormais incollable sur le sujet ! Toutefois, qu’il s’agisse de séparer, de distribuer ou de décorer votre espace intérieur, il est recommandé de faire appel à un professionnel du bâtiment. LPL, Les Plaquistes Lyonnais, se tient donc à votre disposition pour vos travaux de rénovation d’intérieure.

 

Cet article vous a plu ? Il vous a été utile ? N’hésitez pas à nous suivre sur nos différents réseaux sociaux pour rester informés de nos actualités, pour avoir de nouveaux conseils et pour suivre l’avancée de nos chantiers.